Arequipa, la cité « blanche » ?

Nous quittons la Vallée Sacrée et sa capitale Cusco, pour rejoindre Arequipa.

C’est à bord d’un bus tout confort que nous arrivons de bon matin dans cette ville surnommée « la cité blanche », du fait de la roche volcanique claire utilisée pour les constructions dans la ville. Pourtant assez colorée, et surtout beaucoup moins touristique que Cusco, nous prendrons davantage de plaisir à nous y balader pendant 3 jours.

Entourée de volcans, Arequipa est une ville sujette aux tremblements de terre. Celui de 2001, d’une puissance de 8,4 sur l’échelle de Richter a notamment endommagé sa cathédrale. De part sa position, elle représente le point de chute idéal pour les voyageurs désirant se lancer dans les excursions menant au Canyon de Colca, situé à quelques dizaines de kilomètres.

Nous y avons visité un des plus beaux couvents d’Amérique du Sud, el « Monasterio de Santa Catalina ».

Extrêmement bien conservé, cet endroit est véritablement une ville dans la ville ; nous avons aimé découvrir ses ruelles et habitations, offrant un certain confort aux sœurs, notamment aux plus aisées qui disposaient d’une servante. La réforme de l’église catholique « Vatican II » dans les années 60, supprima certains de ces privilèges afin de réinstaurer la vie en communauté.

Ce site incroyable nous a également permis d’avoir un superbe point de vue sur la ville.

Le lendemain, nous nous sommes offerts le luxe d’un véritable petit déjeuner dans une boulangerie française : baguette, croissant, pain au raisin… un délice pour nos papilles ! Au delà de se régaler et renouer avec des saveurs perdues, nous avons participé à une « belle » action. Cette boulangerie « Rayo Del sol » est née grâce à la générosité et tenacité d’une Française, Marie-France, dont le but est d’aider les enfants et familles des bidonvilles d’Arequipa. Plus d’info ici.

L’après-midi, inscrits pour un « free walking tour » (tour de la ville gratuit), nous avons découvert d’autres quartiers de la ville, plus méconnus. Sous l’oeil averti et passionné de notre guide, Carlos, nous avons tout d’abord arpenté les ruelles du quartier de Yanahuara sur la rive opposée, qui abritent les demeures magnifiques d’anciens aristocrates et un promontoire qui offre une vue magnifique sur la ville.

Puis, notre guide nous a menés jusqu’à un atelier de traitement et de tissage de laine. La laine utilisée provient uniquement de camélidés vivant en Amérique du Sud, famille regroupant les lamas et alpagas (races domestiquées) ainsi que les vigognes et guanacos (races sauvages, dont la laine est très recherchée car extrêmement douce).

Enfin, la marche creusant les appétits, le tour nous amène à déguster plusieurs spécialités locales : chocolats, plats à base de pommes de terre (le Pérou en comptant plus de 300 variétés différentes), et le fameux Pisco Sour, cocktail à base d’alcool de raisin et citron.

Nous finirons la journée, par notre périple habituel dans le marché de la ville, mais cette fois en fin de journée avant qu’il ne ferme ses portes…

 

 

 

 

 

3 Responses to “ Arequipa, la cité « blanche » ? ”

  1. Bonjour à vous deux,
    Les villes que vous visitez témoignent à quel point les expéditions coloniales ont marqué pour longtemps cette région du monde. Couleurs, architecture religieuse, ont un air du sud de l’Europe.
    Les religieux de San Catalina avaient des conditions de vie dignes des grands seigneurs, ma foi (lol), de quoi susciter des vocations ! AH AH AH !
    Bonne route
    Annie

  2. AREQUIPA : une ville blanche , dont les contrastes de ses murs ocre rouge et ce magnifique bleu outre mer sont du plus bel effet ; toutes ces harmonies de couleurs donnent à cette cité ordonnée, une certaine séreinité rassurante. OUF LE BUS quel confort ! on comprend mieux que les longues heures de transport de jour comme de nuit deviennent d’un passage obligé à un voyage d’agrément. Je sais qu’à l’heure où vous nous adresser ce point voyage, vous avez déjà parcouru beaucoup de kilomètres …….. A PLUS TARD POUR LA SUITE

  3. Que de belles choses, il y a toujours un éventail de couleurs qui fait chaud au coeur! Bravo pour ce reportage! Géraldine